Interlude

Hier, j'ai passé ma journée avec trois amis. Appelons les C. P et DJ.
C et P sont en couple depuis plus d'un an, DJ est un ami de P, et C. est mon amie.
Nous étions donc 4, tranquillement assis à la terrasse d'un bar, un couple, deux célibataires.
Ensuite, nous avons visité un bowling, sommes retournés nous asseoir dans un bar, avons apprécié les apéritifs gratuits, puis enfin, nous sommes allés manger dans un petit restaurant.

Quelle sensation étrange pour moi de me trouver à côté d'un couple heureux.
Sans histoire, sans dispute, un couple amoureux.
A un moment, C. me touche le bras et me montre discrètement une bague.
"C'est pour nos fiancailles", me dit-elle, un sourire béat sur le visage.
"Quand?"
"On les a fêtées pour Noël"
" Bravo "

Je suis heureuse pour C. Elle le mérite. Au fond de moi, je n'aime pas vraiment P, mais qu'importe, après tout c'est son choix et si elle est heureuse ainsi...
Même si je me dis qu'être fiancée au bout d'un an, à 20 ans, c'est un peu tôt, je me répète, c'est son choix. Le leur;
Ils sont heureux.
Ils se baladent main dans la main, se lancent des regards amoureux, se tiennent la main au restaurant, et C. se blottit contre P. lorsqu'elle a froid.

C'est un drôle de sentiment qui m'envahit.
Ce n'est pas de la jalousie.
Mais une nostalgie bizarre, un peu triste, et blasée en même temps.

C. est belle, c'est devenue une femme. Elle porte un collier offert par P., elle est vêtue d'un manteau qui montre un changement avec la jeune fille naïve qu'elle était un an auparavant, elle a changé de style vestimentaire...

Ils sont heureux, amoureux, et le clament au monde entier.
Et puis à côté d'eux, une pauvre fille qui sourit, et qui elle, tente de cacher au monde entier qu'elle aime encore A., qui prétend qu'elle est heureuse ainsi.

Ca rimerait à quoi, de se plaindre, de toutes façons?
En cette période de fêtes, j'ai presque l'impression qu'on a pas le droit d'être malheureux...
Alors je me tais, et je souris.

Même si au fond de moi, j'ai envie de m'enfuir très loin.
Ces mains qui s'emmêlent, ces regards pleins de tendresse, je regrette.
Je me suis dit que je ne pleurerai plus.
Je verse quand même une petite larme, une fois chez moi.
Oh, pas grand chose, juste une petite larme de regret.

J'ai admis depuis déjà quelques temps que A. ne m'aimait pas,
J'ai commencé à bien tirer un trait sur lui (toujours pas fini, mais ça viendra),
Mais je regrette la tendresse qu'il me témoignait.
Même si nous n'étions pas faits pour être ensemble,
Je me sentais bien et protégée.

Maintenant que je suis vraiment seule,
Je me sens libre,
Mais vide.
L'impression que je peux faire n'importe quoi,
Sans aucune barrière,
Tout en regrettant de ne pas avoir de barrières.

Ma liberté,
Je la troquerai bien contre un peu de tendresse...

C et P, je vous souhaite d'être heureux...

Demain j'irai voir un ami.
Célibataire, lui aussi.
Je me sentirai un peu moins mal à l'aise...

Quelques fois, le bonheur des autres nous fait mal.
Mais il nous fait également espérer...
Alors j'espère.
Je ne sais pas combien de temps je devrais espérer jusqu'à ce que mes espoirs se réalisent.
On verra bien...

Comments

[eve]

Non mais!tu parles d'un ventar!!!!je demande à voir si t'es pas pareil aux autres...bisous Yun,excuse pour nos mots,petit règlement de compte avec un appolon!!!!(qu'il dit!!!)

[Dyad]

Les pouets pouets! de quoi? de qui?

Je n'ai surtout pas peur de ce que je dis ! et je ne suis surtout pas pareil aux autres !! et toc !

[eve]

Dyad à les pouets!pouets! ça m'étonne pas ça! tous pareils les hommes!!!!grrrrrrr!

[Dyad]

Dyad est toujours prêt pour une grande et belle histoire !!

Mais... les histoires qui commencent comme cela c'est surtout dans les films !!

Ahhhhh !! fermer les yeux et laisser la magie agir !! pffffouuiiii ! ding !

[eve]

Voilà que Dyad se chauffe!!!!vas-y Yun!attrape le!!!