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Un Cri Impudique
4 janvier 2007

Délivrance...?

Voilà.
2007.
Soirée du mercredi 3 Janvier.
Fatidique.
Eprouvante. 
Inoubliable.

2007.
Nouveau départ.

2007.
J'ai trouvé le courage de lui dire.
De dire à A. que je ne viendrai plus lui parler. Que je n'en pouvais plus.
Il s'est contenté de répondre qu'il comprenait. Qu'il ne voulait pas que je sois malheureuse. Qu'il était désolé.
Pas autant que moi.
J'ai éteint.
Je suis partie me coucher.
Et j'ai éclaté en sanglots.

Je pensais pourtant avoir réussi à prendre déjà de la distance.
Je pensais avoir réussi à grandir un peu, à mûrir.
Pas assez, apparemment.
J'ai tellement pleuré qu'aujourd'hui , j'ai des courbatures partout,
et malgré une douche prolongée, mes yeux sont toujours petits, fatigués, rouges.
J'ai mal.
Physiquement et moralement.
Mais c'est bien comme ça.

Je vais avoir mal, quelques jours, et puis lentement, ça s'atténuera.
Et ça disparaîtra.
Je ne pensais pas qu'un jour, j'aurais envie de hurler à cause d'une rupture.
Que la douleur me ferait espérer qu'il soit malheureux sans moi.
Je déteste être comme ça.
Je n'aime pas avoir des pensées aussi méchantes.
J'ai hâte que cela passe...

Ce week end je pars sur Paris. Histoire de me changer les idées.

Vivement que je reparte en Angleterre.
La distance et le temps sont les meilleurs remèdes pour se remettre d'une rupture.
Non?

N. m'a demandé si c'était si intense que ça.
Non.
A bien y réfléchir,
Ce n'était pas aussi intense que ça.
Mais A. m'a donné sa tendresse, il me donnait l'impression d'exister, il me donnait l'impression que je comptais pour lui. Je pensais être "à ma place" lorsque j'étais dans ses bras. Et lorsqu'il tendait le bras pour me caresser le visage, je souhaitais que sa main reste effleurer ma peau pour toujours.
Mais bon.
Je me trompais.
Ce n'était pas "ma" place.
C'est la place d'une autre.

Tant pis pour moi.

Je continuerai de chercher cette place.
Mais pas tout de suite.
Pour l'instant, je veux juste me reposer.
Faire une pause.
Ressentir ma douleur.
Faire s'incruster au plus profond de moi ce sentiment d'avoir tout perdu.

Pour que le jour où je recommencerai à croire,
Je puisse véritablement savourer ce nouveau bonheur qui s'offrira à moi.

Je ne te dis pas "Adieu''
Car je ne compte pas t'abandonner.
Mais pour l'instant, oui,
c'est bien "au revoir" qu'il faut se dire.

Alors,
Au revoir, A.
Au revoir.

J'espère que quand j'aurai mûri,
Je pourrai revenir te dire "coucou",
et que nous serons heureux tous les deux de notre côté.
Ce jour là,
Je pourrai me dire que oui,
Je ne regrette rien,
Et que nous avons bien avancé.
En attendant,
Je dis juste au revoir...

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Commentaires
E
comme dit une chanson que j'aime...respire....
E
C'est vraiment toi!Dyad!pour avoir le hoquet!tu es le champion!!!ha!ha!ha!
D
Mon ordi a encore eu une crise de hocquet !!!<br /> <br /> ;-)
D
Elle lui a dit de partir, de la laisser tranquille, elle lui a dit cela sans haine et cachant son émotion ! Elle a tenu bon jusqu'au bout !<br /> Puis dans le silence elle a crié son nom un dernière fois pour l'entendre résonner encore à ses oreilles, sa gorge s'est serrée, les sanglots ont explosé, elle a pleuré se vidant entièrement dans un flot de larmes.<br /> Elle sait tout l'amour qu'elle a encore pour lui, elle sait toute la deception de ses rêves écroulés, mais elle a tenu bon ! Elle est allé jusqu'au bout de la raison pour refermer le livre.<br /> Elle a aussi compris que demain matin dans le jour qui se lève elle pourrait trouver les couleurs de l'espoir. Instant dabord fugace, imperceptible espoir, qui va grandir chaque matin avec le temps. Le temps du printemps qui approche, c'est la saison de la vie qui renaît c'est un beau signe que lui donne le destin !
D
Elle lui a dit de partir, de la laisser tranquille, elle lui a dit cela sans haine et cachant son émotion ! Elle a tenu bon jusqu'au bout !<br /> Puis dans le silence elle a crié son nom un dernière fois pour l'entendre résonner encore à ses oreilles, sa gorge s'est serrée, les sanglots ont explosé, elle a pleuré se vidant entièrement dans un flot de larmes.<br /> Elle sait tout l'amour qu'elle a encore pour lui, elle sait toute la deception de ses rêves écroulés, mais elle a tenu bon ! Elle est allé jusqu'au bout de la raison pour refermer le livre.<br /> Elle a aussi compris que demain matin dans le jour qui se lève elle pourrait trouver les couleurs de l'espoir. Instant dabord fugace, imperceptible espoir, qui va grandir chaque matin avec le temps. Le temps du printemps qui approche, c'est la saison de la vie qui renaît c'est un beau signe que lui donne le destin !
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