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Un Cri Impudique
26 novembre 2006

Fatigue

Je viens à l'instant de parler avec A.
(Désolée Eve, j'arrive à la rigueur à ne pas aller lui parler, mais pas à ne pas lui répondre... )

Et ça ne me rend même pas joyeuse.

"Oki ben écoute bisou à toi"

Le genre de phrase qui sous entend "ben écoute, salut, hein, et bonne soirée!"

Alors, oui, je fais ma chieuse, on est plus ensemble, je n'ai pas à exiger quoique ce soit. Et pourtant, en me relisant, je parle des fois comme si on était encore ensemble.

Je me dis que ça ne doit pas être évident à comprendre, ma non relation avec lui.
Alors petite Explication.

Retour en arrière.

Avant dernière fois que l'on se voit avant que je ne parte en Angleterre:
A: Mais en Angleterre, tu feras ce que tu voudras avec qui tu voudras.

Un peu plus tard:
La bête femme enfant: Mais en me disant que je pouvais faire ce que je veux avec qui je veux, c'est un peu comme si tu me disais que c'est fini (ou qu'on est plus ensemble, je me rappelle plus trop)
A: ... (un silence explicite)
F-E: ... (Bon...)

Dernière fois que l'on se voit avant que je ne parte:
A: Tu vois, j'avais dit qu'on se reverrait avant que tu partes.
Son meilleur pote: Tss, genre tu avais prévu qu'elle passerait nous voir pendant que tu squatterais.
A: Non, mais voilà, on peut jamais rien prévoir, alors...

Baiser d'au revoir/adieu.
Un vrai, hein.
Un comme il faut.
Sur la bouche.
Avec les bras emmêlés bizarrement autour de la taille, des épaules, du cou, de la nuque...

Voilà.
C'est comme ça qu'on est "quittés".
Par fierté sûrement, à tous ceux qui me demandaient "et avec A., vous allez faire comment?",
Je répondais "On se quitte".
Mais au fur et à mesure que je disais ça, je me brisais.
"Mais merde. Je pars une année scolaire, même pas un an, je reviens dans 3 mois pour Noël (youpi, là pour le coup j'ai aucune envie de revenir, en fait...), sachant qu'on se voit une fois par mois environ, je pensais qu'on pourrait continuer... Je pensais que cette fois ça valait le coup... Je pensais que tu tenais un peu plus à moi, pour surmonter cette "épreuve" qui en fait, n'en est pas une... Mais non. Je ne vaux pas ça. Je ne vaux même pas ça."
Voilà le genre de raisonnement que j'ai commencé à tenir.
C'est comme ça que j'ai commencé à pleurer, régulièrement.

Pour certains, c'est évident.
Quand on dit "fais ce que tu veux avec qui tu veux", on signe la fin définitive d'une relation.

Oui mais moi je suis bête.
Je reste bloquée sur notre dernier au revoir, marqué par un baiser,
Je reste bloquée sur son "On peut jamais rien prévoir, alors..."

Mais plus pour longtemps.
Nous serons amenés à nous revoir, en fait, en décembre ou janvier.
Alors je sais que quand pour me dire bonjour, il me plantera une simple bise sur chaque joue,
en me disant "Salut, sympa ta casquette",
Là,
Je saurai que c'est fini, définitivement.
Je commencerai vraiment mon deuil.
Mais pas pour l'instant.
Alors laissez moi me plaindre encore un peu,
Laissez moi pleurer encore,
Je n'en ai plus que pour un mois.

...

Je déteste déjà 2007...

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Commentaires
E
bonne semaine à toi,et ne pense pas à un seul homme!!mais plusieurs!!y'en a plein dans la rue!!alors regarde!!!!bisous...
J
je comprends trés bien ce que tu peux vivre..; espérer, tjs , jusqu'a ce que l'évidence soit là....et faire son deuil... bon courage!!
E
elle est dure et triste ton histoire,et je ne me permet pas de juger car je n'ai pas vraiment vécu cette situation,j'ai eu beaucoup de déception(étant plus jeune)pleurer à m'en brûler les yeux,et la vie fait le reste,le hasard d'une rencontre,et l'amour qui vient sans qu'on s'y attende,tu dois patienter!!!tout vient à point qui s'est attendre!!!!bisous...
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